Le diesel et après ?

> Le parc automobile français comptait, en terme de ventes de voitures neuves, 72% de véhicules diesel en 2012. En 2018 cette part de marché est descendue à 36%. On imagine que la filière doit éprouver quelques difficultés à ajuster sa production donc à gérer les oukases gouvernementaux. En filigrane de la fin du diesel se profile « une catastrophe industrielle, économique et sociale » a averti Xavier Bertrand. Les automobilistes pour leur part ne savent plus à quel carburant se vouer. En toute hypothèse, ils savent que les politicards, les lobbys, les constructeurs finiront par s’entendre sur leur dos. Vache à lait hier, vache à lait aujourd’hui, vache à lait demain...

 

En attendant de savoir comment ils se déplaceront (ou pas), des millions d’enfants ont battu le pavé, partout dans le monde, « pour le climat ». Ils dénoncent, à raison, « l’inaction climatique » de nos gouvernants. Ils doivent savoir que la mondialisation néolibérale est polluante. Idem pour les modes de vie qui en découlent. Jeunes et moins jeunes ne sauveront pas la planète sans changer de paradigme, sans rompre avec l’économisme (l’obsession toujours et partout de faire un max de fric à tout prix), sans mettre l’homme avant l’argent. « Morts aux cons ! », lançait un quidam. « Vaste programme », rétorquait De Gaulle. Le changement est toujours  un vaste programme...

Le diesel et après ?